Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous? S.55

Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous? S.55
Publicité
Archives
Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous? S.55
Derniers commentaires
12 août 2008

La journée du Croyant (a méditer)

Accomplis-tu la prière du Fajr en groupe chaque matinà la mosquée ?


Accomplis-tu les cinq prières quotidiennes en groupe à la mosquée ?


As-tu lu quelque chose du livre d’Allah aujourd’hui ?


T’appliques-tu dans les évocations après chaque prière ?


Préserves-tu tes prières surérogatoires avant et après chaque prière obligatoire ?

As-tu prié avec crainte et méditation aujourd’hui ?


T’es-tu rappelé de la mort et de la tombe ?


T’es-tu rappelé du jour dernier et de ses horreurs et de ses difficultés ?


As-tu demandé trois fois à Allah qu’il te fasse entrer au paradis ?


As-tu demandé trois fois à Allah protection contre le feu ? Car le Prophète Saws a dit : « Celui qui demande trois fois le paradis à Allah, le paradis dit : Seigneur, fais-le entrer au paradis. Et celui qui demande trois fois la protection contre le feu, le feu dit : Seigneur, préserve-le du feu » (Sahîh Al-Jâmi’)


As-tu lu des paroles du prophète Saws ?


As-tu pensé à t’éloigner des mauvaises assises ?


As-tu essayé d’éviter de trop rire et de trop plaisanter ?


As-tu pleuré par crainte d’Allah le Très-Haut aujourd’hui ?


As-tu prononcé les évocations du matin et du soir ?


As-tu demandé pardon à Allah pour tes pêchés aujourd’hui ?


As-tu demandé à Allah le martyre avec sincérité ? Le prophète Saws a dit : « Celui qui demande à Allah le martyre avec sincérité, Allah lui fait atteindre le degré des martyrs quand bien même il meurt dans son lit » (Muslim).


As-tu demandé à Allah qu’il raffermisse ton cœur dans sa religion ?


As-tu profité des heures d’exaucement des prières pour invoquer Allah ?


As-tu acheté un nouveau livre sur l’islam pour accroître tes connaissances dans ta religion ?


As-tu demandé pardon pour les croyants et les croyantes ? Car il te sera inscrit une bonne action pour chaque croyant et croyante.


As-tu loué Allah pour le bienfait de l’islam ?


As-tu loué Allah pour les bienfaits de l’ouïe, de la vue, de la raison et le reste de ses bienfaits ?


As-tu dépensé pour les pauvres et ceux qui étaient dans le besoin aujourd’hui ?


As-tu délaissé la colère pour une cause te touchant directement, et essayé de ne te mettre en colère que pour Allah le Très-Haut ?


T’es-tu éloigné de l’orgueil et de l’arrogance ?


As-tu visité un de tes frères en Allah ?


As-tu prêché tes frères, tes voisins, et ceux avec qui tu es en rapport ?


As-tu été bienfaisant envers tes parents ?


Lorsqu’une épreuve t’a touché, as-tu dit : « C’est à Allah que nous appartenons, et c’est vers lui que se fera notre retour » ? Car le prophète Saws a dit : « Prononcez la formule de retour à Dieu pour tout, même pour les lacets de vos chaussures, car cela fait partie des épreuves ». Shaykh Al-Albâni l’a déclaré Hasan dans Sahîh Al-Kalam At-Tayyib (n°140).


As-tu fait cette invocation aujourd’hui : « Seigneur, je me réfugie auprès de toi contre le fait de t’associer quelque chose alors que je sais, et je te demande pardon pour ce que je ne sais pas ». Car celui qui fait cette invocation, Allah éloigne de lui le polythéisme majeur et mineur (Sahih Al-Jâmi’).
_________________

Publicité
Publicité
9 août 2008

J'aime revoir ces vidéos,je voulais les partager avec vous ;)

9 août 2008

Salam alikoum

Sachons accueillir Ramadan



Shaykh Al-‘Uthaymîn



Question: Quelle est la sagesse derrière l’obligation du jeûne ?

Réponse: Si nous lisons la Parole d’Allah: « Ô vous les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, pour que vous atteigniez la piété » (Al-Baqarah : 123) nous voyons quelle est la sagesse dans l’obligation du jeûne, et c’est d’atteindre la piété (taqwâ) et d’adorer Allah.

At-Taqwâ consiste à délaisser ce qui est interdit, et plus généralement elle englobe le fait d’accomplir ce qui est ordonné et de laisser ce qui est interdit.

Le Prophète a dit : « Celui qui ne laisse pas le mensonge, sa mise en pratique et l’ignorance, Allah n’a pas besoin qu’il laisse sa nourriture et sa boisson. » (Al-Bukhârî).

Cela confirme l’ordre pour le jeûneur d’accomplir les obligations et de s’éloigner des choses interdites, paroles et d’actes. Il ne doit pas calomnier les gens, mentir, chercher à causer des différents entre eux, réaliser de ventes illicites, et s’éloigner de tous les interdits. S’il fait cela durant tout le mois, son âme se rectifiera pour le restant de l’année. Mais il est regrettable de voir que la plupart des jeûneurs ne font pas la différence entre leurs jours de jeûne et leurs jours de rupture. Ils restent sur leurs habitudes de délaissement des obligations, d’accomplissement des interdits. On ne voit même pas qu’ils jeûnent, et bien que ces choses n’annulent pas le jeûne, elles en diminuent la récompense, et il se peut même (que leur poids) dépasse celui de la récompense du jeûne, et ainsi ils en perdront la récompense.

Question: Quel est le comportement à adopter pendant le jeûne ?

Réponse: Fait partie du bon comportement à adopter pendant le jeûne : le fait de craindre Allah en accomplissant Ses ordres et en s’éloignant de Ses interdits, d’après Sa Parole : « Ô vous les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, pour que vous atteigniez la piété » et la parole du Prophète a dit : « Celui qui ne laisse pas le mensonge, sa mise en pratique et l’ignorance, Allah n’a pas besoin qu’il laisse sa nourriture et sa boisson. »

Aussi partie du bon comportement le fait de donner beaucoup l’aumône, d’être bon (obéissant envers ceux qui ont autorité sur nous), d’être bienfaisant envers les gens. Surtout pendant Ramadan, car le Prophète était le plus généreux des hommes, et il était plus généreux encore pendant Ramadan, lorsqu’il rencontrait Jibrîl qui lui enseignait le Coran (Al-Bukhârî).

Aussi, le fait de s’éloigner de ce qu’Allah a interdit comme mensonge, insulte, tricherie, tromperie, regard interdit, écoute interdite, et d’autres choses encore parmi les actes interdits dont le jeûneur et les gens (en général) doivent s’éloigner, mais plus encore pour le jeûneur.

Aussi, le fait de prendre le repas de fin de nuit (sahûr), et de le repousser au dernier moment, d’après la parole du Prophète : « Prenez le sahûr car il contient une bénédiction. » (Al-Bukhârî, Muslim). Aussi, le fait de rompre avec des dattes fraîches, s’il n’en trouve pas alors des dattes sèches, et s’il n’en trouve pas alors avec de l’eau. Et qu’il se presse de rompre le jeûne dès que le coucher du soleil est confirmé ou qu’il pense fortement qu’il est couché, d’après la parole du Prophète : « Les gens ne cesseront d’être dans le bien tant qu’ils se presseront de rompre le jeûne… » (Al-Bukhârî, Muslim).

8 août 2008

Une affcihe a imprimer que j'ai reçus de ma copinette (Ines) ;)

Super a accrocher dans ta cuisine pendant le Ramadan:

RAMADAN.doc (199,4 Ko)

7 août 2008

Le mérite de la Lecture du Coran

1) Les mérites de la lecture du Saint Coran
Allâh (تعالى) a dit: {Ceux à qui Nous avons donné le Livre, qui le récitent comme il se doit, ceux-là y croient.} (2/121)
La mère des croyants 'Âicha (رضي الله عنها) rapporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Celui qui récite le Coran couramment sera en compagnie des anges nobles et celui qui, en lisant le Coran, tâtonne et éprouve des difficultés recevra une double récompense". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Selon Abou Mousa al-ach'ari (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "L'exemple du croyant qui lit le Coran est celui de l'orange, son odeur est bonne et son goût est bon. L'exemple du croyant qui ne lit pas le Coran et celui de la datte, elle n'a pas d'odeur et son goût est bon. L'exemple de l'hypocrite qui lit le Coran est celui de la plante aromatique, son odeur est bonne et son goût est amer. Et l'exemple de l'hypocrite qui ne lit pas le Coran est celui de la coloquinte, elle n'a pas d'odeur et son goût est amer". (al-Boukhâri, Mouslim)

Ibn 'Omar (رضي الله عنهما) a dit: "Le Prophète a dit: "Pas de jalousie sauf dans 2 cas: un homme à qui Allâh a donné la science du Coran et qui l'utilise de nuit et de jour, et un homme à qui Allâh a donné de l'argent qui le donne de nuit et de jour""
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Celui qui récite une lettre du Livre d'Allâh a une bonne action, et la bonne action est multipliée par 10. Je ne dis pas que "Alif, Lam, Mim" est une lettre, mais "Alif" est une lettre, "Lam" est une lettre, et "Mim" est une lettre". (At-Tirmidhi et Ibn Mâja avec une chaîne authentique)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Il sera dit au "compagnon du Coran": "Lis et monte (les degrés du Paradis), fais le comme tu le faisais dans le bas monde, ta demeure sera au dernier verset que tu liras"". (abou Dâwoud, at-Tirmidhi qui dit authentique)

2) Les mérites de l'apprentissage du Saint Coran
'Othman (رضي الله عنه) rapporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Le meilleur parmi vous est celui qui apprend le Coran et l'enseigne". (Al-Boukhâri et At-Tirmidhi)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Celui dont la poitrine ne contient point de Coran est comparable à une maison en ruine". (At-Tirmidhi)

Oubay ibn Ka'b (رضي الله عنه) a rapporté que le Messager d'Allah (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Ô Abou Al-Moundhir, sais-tu quel est le verset du Livre d'Allah (le Coran) que tu as retenu et qui est le plus sublime?" Je lui répondis: [Allah lâ ilaha illa houwa al-hay al-qayyoum] (Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant Celui qui subsiste par lui-même) (2/255). Il me frappa alors la poitrine et me dit: "La science (qui t'a été octroyée) te singularise, Abou Al-Moundhir". (Mouslim)

Abou Ad-Darda (رضي الله عنه) a rapporté que le Messager d'Allah (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Celui qui retient par c?ur les dix premiers versets de la sourate "Al-Kahf" (La caverne) sera préservé de l'Antéchrist". Selon une autre version: "les dix derniers versets". (Mouslim)

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "O Abou Dharr ! Saches qu'aller apprendre un verset du Coran est meilleur pour toi que de prier cent rak'a". (Ibn Mâja)

L'Imam Ibn Kathir (رحمه الله) rapporte que le fait d'apprendre le Coran et de l'enseigner est un signe de piété et du parfait. En étudiant le Coran, le croyant devient parfait en son âme, mais en l'enseignant, il participe à élever une autre âme au niveau du parfait. Ainsi, l'intérêt individuel se voit-il lié à celui collectif, à contre exemple de ceux qui restent indifférents et/ou qui cherchent à dévoyer les autres.
Ainsi, à titre d'exemple, Abou AbdurRahman Abd'Allah Ibn Habib As-salami a passé presque 70 ans à enseigner le Coran. Quand on lui demandait la raison de ce long parcours, il évoquait le Hadith: "Le meilleur parmi vous est celui qui apprend le Coran et l'enseigne".

source rissala

Publicité
Publicité
7 août 2008

Calendrier pour la lecture du Coran

lunsiam

Salam alaikoum ;)

J'èspère que vous allez toutes bien inchAllah?

Je sais il reste encore a peu prèt un mois avant la joie de retrouver Ramdane,un mois sacrée machAllah.

Mais je voulais partagée avec vous le célébre ;) calendrier qui nous permettras de lire le Saint Coran en entier durant ce magnifique mois inchAllah.

C'est un peu tôt,mais comme on s'y prend tjr a la dèrnière minute ;) cela nous permettras de nous préparer tout doucement inchAllah.

Préparons aussi un petit programme,style en se fixant quelques minutes pour les prières surrérogatoire,le dikr,pour des petits rappels en famille,pour l'étude du Coran,activitées sur le thème Ramadane avec nos enfants,de bons petits plats mijotés de nos mains a notre petite famille :)....Beinh y a pas mal de choses a faire finalement,profitons de préparer tout ça,il nous reste un mois TIP TOP

Ya Allah donne nous la force d'accomplir bcq de choses pour toi avec sincérité,amine.

Voilà,je voulais juste partager avec vous mes pensées,en espérant que vous m'enverrez vos idées pour complèter inchallah,nous sommes encore en vacances,mais je ne peux me retenir d'ètre si heureuse en pensant a ce mois qui arrvie tout doucement ;)

Je vous dis a bientôt,d'ici là portées vous bien,prenez soin de vous et des vôtres.

voici le lien du calendrier

http://www.ayaatdujour.com/commentaires/00126.html

23 mars 2008

Réciter le Quran en état d'impureté

ciel 

Les questions liées aux états de pureté ou d’impureté et les règles qui en découlent sont très nombreuses. Les savants depuis les premières générations en ont beaucoup parlé et ce sont des questions dans lesquelles la divergence est très forte, chacun ayant pour lui des preuves qui peuvent sembler irréfutables pour l’homme commun. Nombreux sont les mails interrogeant sur la récitation du Qur’ân en état d’impureté, c’est pourquoi nous voudrions exposer très (très) brièvement les preuves et les avis des savants à ce sujet. Vu l’importance et les conséquences de cette question, nous essaierons de rapporter autant des différents avis afin de laisser les frères et sœurs voir d’eux-mêmes ce qui leur semble être le plus conforme à la vérité.


Il y a sur cette question deux distinctions qu’il faut opérer :


I) La différence entre l’état d’impureté mineure ou majeure

II) La différence entre la récitation par cœur et le toucher du Qur’ân.



I) La différence entre l’état d’impureté mineure ou majeure



Commençons par la première distinction entre l’état d’impureté mineure provoqué par le fait de faire ses besoins, de dormir, la sortie du liquide spermatique (madhî, wadhî)… et l’état d’impureté majeure provoqué par l’éjaculation, la simple pénétration, les menstrues, les saignements après l’accouchement…


a) La récitation du Qur’ân par cœur pour celui (ou celle) qui est en état d’impureté mineure.


Toutes les preuves et les sources montrent que celui qui est en état d’impureté mineure peut faire du rappel d’Allah sous toutes ses formes : l’invocation, le tasbîh (subhânallah), le tahmîd (al-hamdulillah), le takbîr (Allahu akbar) et réciter le Qur’ân, que cela soit pour les hommes ou pour les femmes. Mais tous les savants passés ou contemporains précisent qu’il est meilleur d’être en état de pureté pour cela, c’est l’avis d’Abû Hanîfah, Mâlik, As-Shâfi’iî, Ahmad, Ishâq et d’autres.

An-Nawawî a dit : « Les musulmans sont unanimes sur la permission pour celui qui est en état d’impureté mineure de lire le Qur’ân. » (Sharh Muslim, 4/68) aucun savant n’interdit cela, sauf ce que rapporte At-Tahâwî et Ibn Rushd disant que certains sont d’avis que si on ne craint pas de manquer quelque chose comme formule de rappel ou de récitation du Qur’ân, il ne fallait le faire qu’en état de pureté. Shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah a cité cette divergence en disant qu’elle était isolée (et non prise en compte) (Al-Fatâwâ, 21/268).

Les savants ont dit qu’il était préférable (mais pas obligatoire) d’être en état de pureté pour les formules de rappel ou la récitation du Qur'ân (par cœur) en raison du hadith rapporté par Al-Bukhârî d’après Abû Juhaym Al-Ansârî qui dit : « Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) revenait de la direction de Bir Jamal, un homme le rencontra et le salua, le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) ne répondit pas à son salut jusqu’à ce qu’il se tourne vers un mur et frotte son visage et ses mains (At-Tayammum), ensuite seulement il répondit au salut. » (Al-Fath, 1/441) Si le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) n’a répondu au salut, qui est le nom d’Allah (As-Salâm), qu’après avoir fait At-Tayammum, alors la récitation du Qur'ân est plus en droit encore de cela. Cet acte montre que cela est préférable, et non obligatoire, car aucune preuve ne montre que cela soit obligatoire. Et si on disait que cela était obligatoire, cela serait très difficile pour les gens, alors que la Législation est venue lever les difficultés.

En résumé, les différentes preuves et l’unanimité des savants nous montrent qu’il est permis de réciter le Qur'ân (par cœur) pour celui qui est en état d’impureté mineure, et il n’y a aucune différence en cela entre les hommes et les femmes.


b) La récitation (par coeur) du Qur'ân en état d’impureté majeure.


Sur ce point, il n’y a plus unanimité des savants comme pour l’état d’impureté mineure. On peut distinguer deux groupes : ceux qui font la différence entre l’homme et la femme, et ceux qui ne font pas cette différence. Et chacun de ces deux groupes se divisent en deux, ceux qui voient la permission et ceux qui voient l’interdiction. Si l’on concède qu’il puisse y avoir une différence entre les hommes et les femmes, puisque la grande impureté de l’homme peut être levée rapidement par l’accomplissement des grandes ablutions, alors que pour la femme cette impureté est subie et indépendante de sa volonté (pendant les règles ou les lochies), cela nous donne quatre avis :



1) Ceux qui voient la permission pour l’homme en état de grande impureté de réciter (par cœur) le Qur'ân.


C’est l’avis d’Ibn ‘Abbâs, Sa’îd ibn Al-Musayyib, ‘Ikrimah, Al-Bukhârî, At-Tabarî, Ibn ul-Mundhir et d’autres (Al-Fath 1/407) leurs preuves sont multiples, et en premier lieu le hadith de ‘Aishah : « Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) se rappelait d’Allah en toute situation. » ce qui inclus l’état de grande impureté.


Shaykh Al-Albânî a dit : « Ce hadith montre que celui qui est en état de grande impureté peut réciter (par cœur) le Qur'ân, car le Qur'ân est un rappel, Allah dit : « Nous t’avons révélé le Rappel… » (An-Nahl : 44). Mais il est meilleur de le lire en état de pureté d’après la parole du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) après avoir fait At-Tayammum et rendu le salâm : « J’ai détesté évoquer Allah sans être en état de pureté. » (As-Sahîhah, 834). Muhâmir ibn Qunfudh rapporte qu’il se rendit chez le Prophète alors qu’il était en train d’uriner. Il le salua, mais le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) ne lui répondit qu’après avoir accompli ses ablutions, puis il s’excusa et dit : « J’ai détesté évoquer Allah sans être en état de pureté. » (As-Sahîhah, 834). Puisque As-Salâm est un des noms d’Allah, le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a détesté L’évoquer sans être en état de pureté. Cela montre que lire le Qur'ân sans être en état de pureté est détestable à plus forte raison encore. Il ne convient pas de généraliser la permission pour celui qui est en état d’impureté (majeure) de le réciter (par cœur) comme le font certains de nos frères parmi les gens du hadith. » (Nudhum Al-Farâ’id, 1/273-274)



Autre preuve le hadith rapporté par Al-Bukhârî qui montre que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a écrit une lettre à Héraclius, et cette lettre contenait des versets du Qur'ân  (Al-Fath 1/23). Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a écrit au roi des romains et ceux-ci étaient mécréants et le mécréant est impur, donc s’il peut le toucher, il peut le lire (Al-Fath, 1/408). Mais cet argument peut être discuté par le fait que c’est une situation spécifique et que cela peut être permis en cas de nécessité pour transmettre ou avertir comme l’a rapporté Ibn Hajar dans Al-Fath (1/39)

Al-Bukhârî rapporte également en commentaire dans son Sahîh qu’Ibn ‘Abbâs ne voyait aucun mal à ce que l’homme en état de grande impureté récite le Qur'ân (par cœur) (Al-Fath, 1/407).

Et parmi les preuves intellectuelles est que ce Qur'ân est en l’homme donc rien ne l’empêche de le réciter (par cœur). On a interrogé Sa’îd ibn Al-Musayyib sur le fait que l’homme en état de grande impureté puisse réciter (par cœur) le Qur'ân. Il répondit : « Comment pourrait-il ne pas le réciter alors qu’il est en lui. » (Al-Muhallâ 1/79). Aussi, la récitation du Qur'ân et le rappel d’Allah sont des actes de bien loués, et pour lesquels l’homme est récompensé, et celui qui prétend que cela est interdit à quelque moment que ce soit doit en apporter la preuve. (Al-Muhallâ 1/78) Ce qui nous amène au second avis :


2) Ceux qui voient l’interdiction pour l’homme en état de grande impureté de réciter (par cœur) le Qur'ân.


Pour certains d’entre eux on a rapporté que cela était détestable, comme ‘Umar, ‘Alî, Al-Hasan Al-Basrî, Az-Zuhrî, Qatadah... Et pour d’autres cela est carrément interdit, comme Ibn Mas’ûd, Mâlik, As-Shâfi’î, Ahmad... La plupart ont tout de même permis la récitation de quelques versets pour chercher protection auprès d’Allah sans pour autant viser par cela la récitation du Qur'ân. (Al-Fath 1/408)


Le « problème » pour ceux qui suivent cet avis c’est qu’aucun des hadiths utilisés comme preuve n’est unanimement reconnu authentique, tous sont sujets à discussion et ceux qui les ont déclarés faibles sont tout aussi nombreux que ceux qui les acceptent.


Par exemple, le hadith de ‘Alî qui dit : « Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) faisait ses besoins, puis il sortait, lisait le Qur'ân, mangeait de la viande avec nous, et rien ne l’empêchait de lire le Qur'ân si ce n’est l’état de grande impureté. »

At-Tirmidhî a dit : « hadith hasan-sahih », Al-Hâkim a dit : « la chaîne de transmission est authentique » Ad-Dhahabî l’a approuvé en cela, et il est également authentifié par Al-Baghawî.

Mais il a été déclaré faible par les savants vérificateurs du hadith comme le rapporte An-Nawawî  dans Al-Majmû’ (2/159) As-Shâfi’î a dit : « Les gens du hadith n’authentifiaient pas ce hadith. » Shaykh Al-Albânî s’est également prononcé en faveur de la faiblesse de ce hadith (Irwâ Al-Ghalîl 2/242).

De plus, même si l’on concédait l’authenticité de ce hadith, le fait que le Prophète ait délaissé la récitation en état de grande impureté ne montre pas pour autant que cela soit interdit, car rien dans le hadith ne montre qu’il ait interdit de le réciter (Fath Al-Bârî 1/408)


Aussi le hadith d’Ibn ‘Umar qui rapporte que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « L’homme en état de grande impureté et la femme en état de menstrues ne doivent rien réciter du Coran. » rapporté par At-Tirmidhî, Ibn Mâjah et Al-Bayhaqî.

‘Abdullah ibn Ahmad ibn Hanbal interrogea son père à propos de ce hadith et il lui dit : « Bâtil ! (faux, nul) » (Mizân Al-I’tidâl 1/242) Shaykh Al-Albânî l’a également déclaré faible (Irwâ Al-Ghalîl 1/206).


En résumé : il n’y a pas de preuve claire et reconnue authentique par tous pour interdire la récitation (par cœur) pour l’homme qui est en état de grande impureté.

L’interdiction prononcée par certains savants visent surtout à préserver le caractère sacré et le bon comportement vis-à-vis du Qur'ân comme l’explique shaykh Al-‘Uthaymîn : « Il y a dans l’interdiction de réciter le Qur'ân un encouragement à se presser d’accomplir les grandes ablutions. Car celui qui sait qu’il ne peut réciter le Qur'ân jusqu’à ce qu’il accomplisse ses grandes ablutions, se pressera de les accomplir, et il y aura un bienfait en cela. » (Sharh Al-Mumti’, 1/206)

- Le hadith de Muhâmir ibn Qunfudh qui rapporte qu’il se rendit chez le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) alors qu’il était en train d’uriner. Il le salua, mais le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) ne lui répondit qu’après avoir accompli ses ablutions, puis il s’excusa et dit : « J’ai détesté évoquer Allah sans être en état de pureté. » (As-Sahîhah, 834). Ce hadith montre clairement le caractère détestable de faire du rappel d’Allah sans être en état de pureté, et le Qur'ân est un rappel d’Allah.

Il est donc détestable de lire le Qur'ân  (par cœur) en état de grande impureté, mais si cela est nécessaire il n’y a pas de mal à le réciter.


Venons-en maintenant à la récitation (par cœur) pour la femme pendant sa période de règles ou de saignement post-natal. Cet état d’impureté n’étant pas choisi et beaucoup plus long, il est très important de connaître le jugement sur cette question. Là encore les savants ont divergé en deux avis :


3) Ceux qui voient l’interdiction pour la femme en état de menstrues ou de lochies de réciter (par cœur) le Qur'ân.


Parmi eux certains ont été d’avis que cela était détestable, comme ‘Umar, ‘Alî, Al-Hasan Al-Basrî, Qatâdah… et d’autres ont vu que cela était interdit comme Az-Zuhrî, ‘Atâ, Ibn Hajar, Mâlik dans un de ses avis, As-Shâfi’î dans son dernier avis, Ahmad…Là encore, certains ont permis la lecture de certains versets pour se protéger, ou encore Al-Basmallah, si cela n’est pas fait avec l’intention de la récitation. (Al-Fath, 1/408)


Les savants ont tiré cet avis à la fois de la Sunna et de l’analogie.

Pour ce qui est de la Sunna : le hadith déjà cité d’Ibn ‘Umar qui rapporte que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « L’homme en état de grande impureté et la femme en état de menstrues ne doivent rien réciter du Qur'ân. » Si ce hadith montre clairement l’interdiction, nous avons rappelé plus haut que les savants considèrent ce hadith comme étant faible.

Les savants ont également procédé par analogie avec l’homme en état de grande impureté, car tous deux doivent accomplir les grandes ablutions, mais l’impureté de la femme est plus grande et c’est pour cela qu’il est interdit de copuler avec elle, et qu’elle ne doit n’y prier ni jeûner (Al-Muntaqâ, 1/345).

4) Ceux qui voient la permission pour la femme en état de menstrues ou de lochies de réciter (par cœur) le Qur'ân.

Les savants qui ont pris cet avis se sont appuyés sur la règle évoqué par Ibn Hazm : « Celui qui prétend que cela est interdit à quelque moment que ce soit doit en apporter la preuve. » (Al-Muhallâ 1/78) car on ne peut imposer l’état de pureté que lorsque la Législation l’impose. Donc la récitation (par cœur) de la femme en état de menstrues est permise tant qu’on ne trouve pas une interdiction authentique, mais rien d’authentique n’a été rapporté du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) à ce sujet et nous avons vu que tous les hadiths comportaient des faiblesses.

Les hadiths interdisant la récitation à la femme en état de menstrues ou de lochies ne sont pas authentiques, il apparaît que l’avis autorisant la récitation (par cœur) soit prépondérant. Malgré l’état d’impureté, on revient au hadith de ‘Aishah : « Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) se rappelait d’Allah en toute situation. », et le Qur'ân est une forme de rappel, et personne ne peut interdire sa récitation, sauf avec une preuve authentique. Cette question étant très répandue, si il y avait eu une interdiction claire, celle-ci aurait été transmise, mais ce n’est pas le cas. Il n’est pas non plus exact de faire une analogie avec l’homme en état de grande impureté, car lui peut se purifier par l’eau s’il en dispose et peut l’utiliser, ou par le Tayammum s’il n’a pas d’eau, tandis que la femme doit nécessairement attendre la fin de sa période. De plus, la période n’est pas la même pour l’homme et la femme, l’homme peut se purifier rapidement, alors que pour la femme cela est beaucoup plus long et qu’elle peut avoir besoin de lire le Qur'ân. Enfin, nous avons vu que même pour l’homme en état de grande impureté il était permis de réciter (par cœur) le Qur'ân.


II) Le toucher du Qur'ân en état de grande impureté


Reste maintenant à évoquer la deuxième question qui porte cette fois non plus sur la simple récitation par cœur mais sur la lecture directement dans le Qur'ân, donc la permission ou l’interdiction de toucher le Qur'ân en état d’impureté. Pour ne pas trop s’étendre sur cette question, nous n’opèrerons qu’une seule différence : entre ceux qui voient l’interdiction que l’impureté soit mineure ou majeure, pour les hommes ou les femmes d’un côté et ceux qui voient la permission de l’autre.


1) Ceux qui voient l’interdiction de toucher le Qur'ân pour celui qui est en état d’impureté.


Shaykh Ahmad an-Najmî dit : « Une question est liée à celle-ci (la récitation du Qur'ân pour celui qui est en état d’impureté), et c’est la question du toucher du Qur'ân pour celui (ou celle) qui est en état de grande impureté ou la femme en état de menstrues ou de lochies. La divergence sur ce point est aussi très importante, et la base de cette divergence est la compréhension du verset « Ne le touche que les purifiés ». « le » désigne-t-il le Qur'ân ou le Livre Préservé (dans les cieux) ? Ceux qui sont d’avis que cela désigne le Qur'ân disent : les purifiés sont ceux qui se purifient des impuretés et des saletés, et pour eux cette phrase est un commandement (donc une obligation). Ils appuient cet avis par ce qui a été transmis de ‘Amrû ibn Hazm et dont la communauté a reconnu l’authenticité : « Seul un homme pur (Tâhir) peut toucher le Coran. » Leur preuve réside aussi (dans la formulation du verset qui donne) une exception, et cela montre que ce qui est visé sont les fils d’Adam.

L’imam As-Shawkânî a dit dans Fath Al-Qadîr, en explication de ce verset : « La majorité des savants se sont prononcés pour l’interdiction pour celui qui est en état d’impureté de toucher le Qur'ân. C’est l’avis d’Ibn Mas’ûd, Sa’d ibn Abî Waqqâs, Sa’îd ibn Zayd, ‘Atâ, Az-Zuhrî, An-Nakha’î, Al-Hakam, Hammâd, mais aussi une partie des Fuqahâ comme Mâlik, As-Shâfi’î et Ahmad. Et on rapporte d’Ibn ‘Abbâs, As-Sha’bî et d’un groupe de savants parmi lesquels Abû Hanîfah, qu’il est permis à celui qui est en état d’impureté de toucher le Qur'ân. Al-Wâhidî a dit que la plupart des exégètes sont d’avis que « le » dans le verset désigne le Livre préservé (au ciel), c'est-à-dire « ne touche le Livre préservé que les purifiés », on a dit qu’ils ont les prophètes et les anges ou les anges (seulement). » (en résumé).


L’imam An-Nawawî a dit : « Il est interdit à la femme en état de menstrues ou de lochies de toucher le Qur'ân, de le porter et de rester dans la mosquée. C’est une question sur laquelle il y a unanimité entre nous, et les preuves et leurs nombreuses conséquences ont précédé. » (Sharh Al-Madhhab 2/358)…


Dans Ahkâm Al-Qur'ân il est dit : Quel est le jugement sur le fait de toucher le Qur'ân ?

Réponse : Le Qur'ân est le Livre Sacré d’Allah, il faut l’honorer et le respecter, et fait partie de cela le fait de ne le toucher qu’en état de pureté… quant à l’interdiction de le toucher pour celui qui est en état d’impureté, c’est une question sur laquelle il y a presque unanimité, certains l’ont permis en cas de nécessité pour l’apprentissage ou l’adoration, cela peut être concédé et il n’y a pas d’opposition à cela. »


Je dis (shaykh Najmî) : cette prétention ne repose sur aucune preuve et on peut montrer sa fausseté de différentes manières :

- Premièrement, prétendre que le temps des règles s’étend et expose les femmes à oublier le Qur'ân est une affirmation fausse et rejetée, il est authentifié que la période des règles est de sept jours et rarement plus, et ce qui est rare n’a pas de jugement spécifique.

- Deuxièmement : la nature humaine fait que l’on n’oublie pas pendant cette courte période, sauf celui qui est malade et nous demandons à Allah qu’Il guérisse celui qui est dans ce cas.

- Troisièmement : La nécessité de l’apprentissage (du Qur'ân) est suffisante pendant les périodes de pureté, en dehors de ces périodes on dirige les étudiantes vers d’autres matières.

- Quatrièmement : Pour ce qui est des examens, iis se déroulent selon le bon vouloir des directeurs et des responsables de l’enseignement, et de la même façon qu’ils repoussent un examen pour une fille malade, ils doivent repousser l’examen (de Qur'ân) de la fille en état de menstrues. La place (le rang) du Législateur et son interdiction à la femme en état de menstrues de réciter et de toucher le Qur'ân sont plus en droit d’être respectées.

Enfin je termine en disant : ô vous les gens ! Respectez les commandements et les interdits d’Allah, cela est meilleur pour vous auprès de votre Seigneur, Allah dit : « Celui qui respecte les interdits d’Allah, cela est meilleur pour lui auprès de son Seigneur. ». (Fath Ar-Rabb Al-Wadûd, 1/136-137).


Shaykh Ibn Bâz a dit : « Allah dit : « C’est un Coran noble, dans un Livre préservé, que ne touchent que les purifiés. C’est une révélation venant du Seigneur de l’Univers. » Ces versets montrent que le musulman ne peut toucher le Qur'ân que s’il est en état de pureté, ce qui est l’avis de la majorité des gens de science. Comme il est rapporté dans le hadith de cAmrû ibn Hazm auquel le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a (fait envoyé) une lettre dans laquelle il lui a dit : « Seul un homme pur (Tâhir) peut toucher le Qur'ân. » (Sahîh Al-Jâmi’)  Et on rapporte d’Ibn cUmar que le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Ne touche le Qur'ân qu’en état de pureté. » On rapporte également que Sacd ordonnait à son fils de faire les ablutions pour toucher le Qur'ân. » (Fatâwâ Islâmiyyah lil-Musnad 4/7).


Shaikh Ibn ‘Uthaymîn a dit : «  Les savants ont divergé sur le fait que l’homme en état d’impureté puisse toucher le Qur'ân. Certains disent que cela est permis car on ne trouve aucune preuve authentique et claire qui vienne l’interdire, et la base est qu’il faut se préserver et ne pas rendre obligatoire (ce qui ne l’est pas). D’autres disent qu’il n’est permis de toucher le Qur'ân qu’en état de pureté d’après le hadith de cAmrû ibn Hazm auquel le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a (fait envoyer) une lettre dans laquelle il lui a dit : « Seul un homme pur (Tâhir) peut toucher le Qur'ân. » Et ici « pur » désigne celui qui n’est pas atteint par une impureté.

Ce deuxième avis est l’avis le plus authentique des savants, car même si le mot « pur » englobe la pureté physique et morale (par opposition au mécréant qui est décrit par l’impureté morale), il faut revenir à la parole du Législateur qui ne va pas utiliser le mot « pur » pour s’adresser à quelqu’un qui est déjà (décrit) par la pureté morale (puisqu’il est musulman). Et nul doute que ce deuxième avis est plus sûr, car nous enracinons en eux le respect envers la Parole d’Allah. Mais si cela est difficile, on peut recouvrir le Qur'ân d’un tissu, car toucher un Qur'ân recouvert d’un tissu est permis pour celui qui est en état d’impureté et d’autres que lui (comme les enfants). » (Fatâwâ Islâmiyyah lil-Musnad, 4/313)


Shaykh Ibn Bâz a dit : « Ce qui est authentique est qu’il n’y a aucun mal à ce que la femme en état de menstrues ou de lochies récite le Qur'ân par cœur. Et si elle récite ainsi, rien ne l’empêche de réviser le Qur'ân en le lisant si elle porte des gants, d’après ce qui est authentique parmi les différents avis des savants. C’est ce qui est authentique car la durée de sa période d’impureté s’étend. Quant à l’homme en état de grande impureté il ne peut ni réciter par cœur ni toucher le Qur'ân jusqu’à ce qu’il accomplisse ses grandes ablutions… ceci car sa période d’impureté est courte, et il peut se purifier rapidement et réciter. Quant à la femme en état de menstrues, sa période d’impureté s’étend et peut durer sept ou huit jours, ainsi ce qui est authentique est qu’elle peut réciter par cœur le Qur'ân et le toucher à travers des gants. » (Fatâwâ Al-Mar’a Al-Muslimah, p.74)


On peut donc constater que les savants qui voient l’interdiction ne sont pas tous d’accord sur les modalités de cette interdiction et sur les exceptions. On peut aussi s’étonner de ces « exceptions » (les gants, le tissu, les examens…) qui, comme le dit shaykh An-Najmî « ne reposent sur aucune preuve » claire.


2) Ceux qui voient la permission pour celui qui est en état d’impureté de toucher le Qur'ân.


Shaykh An-Najmî a déjà cité une partie des savants qui, depuis les compagnons, ont tenu cet avis. Et pour l’illustrer nous avons choisi une seule parole de shaykh Al-Albânî, ce qui ne signifie nullement que shaykh Al-Albânî soit le seul à tenir cet avis, loin de là, mais il résume bien cet avis et évoque aussi une autre question qu’est l’entrée dans la mosquée pour la femme (ou l’homme) en état d’impureté.


Ecouter le shaykh


Question : Pour ce qui est de la récitation du Qur'ân, le femme en état de menstrues, de lochies ou l’homme en état de grande impureté récitent parfois le Qur'ân en le touchant. Il n’y a rien de mal en cela insha Allah ?


Réponse : Pour ce qui est de la femme en état de lochies pu de menstrues, il n’y a aucun mal, car dans la Législation leur cas n’est cas comme celui (ou celle) qui est en état de grande impureté, car ce dernier, s’il veut réciter ou toucher le Qur'ân, premièrement il peut se purifier et deuxièmement cela est meilleur pour lui et plus méritoire. Quant à la femme en état de menstrues ou de lochies, elle ne peut se purifier, et celui qui veut la conseiller n’a d’autre choix que de lui dire « Cesse de réciter le Qur'ân » que ce soit par cœur ou en touchant le Qur'ân, surtout la femme en état de lochies et plus encore celle dont la période s’étend sur quarante jours (après l’accouchement). Mais cela sera la cause de la rupture de son lien entre elle et son Seigneur par la lecture du Livre d’Allah. Soit il l’empêche de maintenir ce lien, soit il lui dit : puisque tu ne peux te purifier, récite (et touche) le Qur'ân, et c’est ce que nous disons. Pourquoi ?

Premièrement car il n’y a pas de preuve qui vienne interdire à celui qui est en état de grande impureté, homme ou femme, de toucher ou réciter le Qur'ân. La base est que les choses sont permises et c’est une règle connue dans les fondements du Fiqh.

Voilà ce que nous pouvions très (très) brièvement rappeler sur cette question très importante. Si vous avez lu et suivi attentivement jusqu’au bout, vous connaissez maintenant les fondements de cette question et c’est à vous de chercher plus encore et d’interroger les savants afin que votre cœur s’apaise sur ce qui vous semble être la vérité.

Wallahu ‘alam


Traduit par les Salafis de l’Est.

Deuxièmement, on trouve des hadiths qui viennent confirmer cette règle. Comme on dit : « lumière sur lumière », mais même s’il n’y avait pas ces hadiths, la règle serait suffisante, car toute règle religieuse, si c’est vraiment une règle religieuse, repose sur des preuves religieuses, et pas seulement sur la raison ou les passions. Ainsi, si on ne trouve pas dans la Législation une preuve qui vienne interdire une chose, nous revenons pour cette chose à la règle de base. Parmi ces règles par exemple : La base pour les choses (de ce monde) est qu’elles sont permises et pures. Par exemple ces enregistreurs, il y en a des blancs, des noirs, en plastique… cela est-il pur ? Oui nous disons que c’est pur comme l’a dit notre frère, et si quelqu’un nous demande notre preuve pour ces milliers de choses que les gens utilisent sur terre, nous ne pouvons donner une preuve pour chaque chose, mais notre preuve est la règle : la base pour les choses est qu’elles sont pures. Autre exemple : la mangue est-elle licite ou illicite ?

Q : Licite.

R : Donne nous une preuve textuelle qui dise le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit que la mangue était licite… Il y a des règles : la base pour les choses est qu’elle sont permises. Revenons à notre sujet de conversation : la base est que l’homme en état de grande impureté, la femme en état de menstrues ou de lochies peuvent lire le Livre d’Allah, plus encore cela est meilleur pour eux ! Si quelqu’un vient et dit : Non cela n’est pas permis, nous lui disons « apportez vos preuves si vous êtes véridiques. » tant qu’il n’y a pas de preuve, nous restons sur la règle de base. Parmi ces règles : la base est de libérer sa conscience (barâ’ah ad-dhimmah) qu’est-ce que cela signifie ? Je dis que j’ai prêté à untel 100 dinars, la Législation me dit : apporte une preuve, sinon la base est qu’il a sa conscience pour lui (et ne doit rien), et c’est une règle très importante.

De là vient aussi la règle : la base pour les choses est qu’elle sont permises, et sur notre question nous avons des preuves qui viennent confirmer cette règle de base sur cette question précise. Par exemple, lorsque le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a accompli son pèlerinage d’adieu et qu’ils sont arrivés en un lieu appelé Sarif aux environs de la Mecque, car il venaient à dos de bêtes, ils ont installé un camp et le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) rentra dans la tente de ‘Aishah et la trouva en train de pleurer. Il lui dit : « Qu’as-tu, ô ‘Aishah ? Tu as tes règles ? » Elle dit : « Oui, Messager d'Allah. » Il dit : « C’est une chose qu’Allah a écrit aux filles d’Adam. Fais tout ce que fait (normalement) le pèlerin, sauf tourner (autour de la Ka’ba) et prier. » Le pèlerin rentre-t-il dans la Mosquée sacrée ? Oui, il y entre. Et lui a-t-il interdit de rentrer dans la Mosquée Sacrée ? Non, mais seulement de tourner autour de la Ka’ba, c’est pour cela qu’il lui a dit : « Fais tout ce que fait (normalement) le pèlerin, sauf tourner (autour de la Ka’ba). » Ainsi, la femme en état de menstrues peut entrer dans la Mosquée Sacrée, et a fortiori dans les autres mosquées, c’est une analogie par ordre de priorité. Le pèlerin ne lit-il pas le Qur'ân ? Si, il lit le Qur'ân donc il est permis (à la femme en état de menstrues) de lire le Qur'ân. Tout ceci a comme preuve ce hadith, et la règle de base est la permission, donc il est permis à la femme en état de menstrues ou de lochies de lire le Qur'ân, et lorsqu’elle se purifie, si elle se lave et fait ses ablutions pour lire cela est meilleur pour elle. »

Shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah a dit : « Il n’y a aucun texte qui lui interdise de réciter (par cœur) le Qur'ân, et sa parole « La femme en état de menstrues et de lochies ne doit rien lire du Qur'ân. » est un hadith faible, et ce à l’unanimité des gens de science et du hadith…Les femmes avaient leurs règles à l’époque du Messager d'Allah (salallahu’ alayhi wasalam) et si la récitation leur avait été interdite comme la prière, le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) l’aurait montré à sa Communauté, les Mères des croyants l’auraient appris, et cela auraient été transmis aux gens. Et puisque personne n’a rapporté l‘interdiction du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam), il n’est pas permis d’interdire cela si on sait que lui ne l’a pas interdit. S’il ne l’a pas interdit, malgré le grand nombre de femmes qui avaient leurs règles à son époque, cela nous montre que cela n’est pas interdit. » (Majmû’ Al-Fatâwâ, 26/191).

Un hadith similaire est rapporté par Ad-Dâraqutnî, d’après Jâbir : « La femme en état de menstrues et de lochies ne doit rien lire du Qur'ân. » Mais ce hadith est également faible (At-Talkhîs Al-Habîr, 1/138)

Le hadith rapporté par Al-Bukhârî d’après ‘Aishah qui dit : « Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) s’appuyait sur mon giron alors que j’étais en état de menstrues, et il récitait le Qur'ân. » Ibn Daqîq Al-‘Id a dit : « Cela montre que la femme en état de menstrues ne lit pas le Qur'ân, car si cela était permis ‘Aishah ne se serait pas imaginé que le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) ne pouvait le faire appuyé sur son giron. » (Al-Fath, 1/402) Nul doute que cette déduction est très forte, mais d’autres raisons ont pu pousser ‘Aishah à penser cela, comme le fait de se mélanger ou de toucher la femme en état de menstrues, et même si on concède la véracité de cette déduction, cela peut être l’avis spécifique de ‘Aishah.

- La plupart de ceux qui interdisent, permettent quand même la lecture de certains versets, alors que la preuve qu’ils donnent ne fait pas la différence entre le nombre de versets récités.

- Certains de ceux qui interdisent ont permis la récitation pour la femme en état de menstrues alors que son état d’impureté est plus grand encore.

- Comme nous l’avons dit au début, beaucoup de ceux qui ont interdit la récitation l’ont seulement montré que cela était détestable et pas interdit. (Al-Awsat 2/96)

La majorité des savants ont justifié la permission de lire le Qur'ân (par coeur) par plusieurs preuves dont le hadith rapporté par Al-Bukhârî (ta'lîqan, ce qui signifie qu’il n’est pas considéré de la même manière que les hadiths rapportés dans le corps du texte du Sahîh) mais aussi Muslim (cette fois attribué directement au Prophète), d’après ‘Aishah qui dit : « Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) se rappelait d’Allah en toute situation. », c'est-à-dire en état de pureté et d’impureté, et le Qur'ân est une forme de rappel d’Allah (Sharh Ma’ânî al-âthar, 1/91)

Aussi le hadith rapporté par Al-Bukhârî et Muslim d’après Ibn ‘Abbâs qui rapporte : « Une nuit le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dormi chez ma tante Maymûnah qui était une de ses épouses, elle s’allongea et le Prophète s’allongea à côté d’elle. Il dormit jusqu’au milieu de la nuit — ou un peu avant ou un peu après — se leva, passa ses mains sur son visage pour chasser le sommeil, puis il récita les dix derniers versets de sourate Âl-‘Imrân, puis il se leva vers une outre accrochée (au mur) et fit ses ablutions. » Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a donc lu le Qur'ân sans avoir fait ses ablutions. (Al-Fath, 1/287) et les hadiths en ce sens sont très nombreux…

Al-Bâjî dit : « Quant à l’état d’impureté mineure, cela n’empêche pas la récitation (par cœur) du Qur’ân, et nous ne connaissons aucune divergence à ce sujet. » (Al-Muntaqâ, 1/345)

23 mars 2008

Qui veut jouer?????

Laisser vos réponse dans les commentaire.

Les trois première qui répondrons sans faute,reçevrons une petite surprise de ma part inchAllah ;)

Quizz sur le Coran:

1. Quel est la Sourate la plus longue du Coran?

2. En quel mois a commencé la révélation du Coran?

3. Comment Mohamed (sallaLaho 'alahyhi wa salam) a-t-il reçu le Coran?

4. Combien de Sourate dans le Coran?

5. En combien de Hizb se divise le Coran?

6. Comment commence la Sourate 55 "Le très Miséricordieux"?

7. Complète:

Le meilleur d'entre vous est celui qui ..............le Coran et ...................

Voilà,c'est très facile.

A vous de jouer inchAllah.

BismiLah!!!

Bravoooooooooo!!!!

Première gagnante: Oumnour

Deuxième gagnante: Oumbilal et ses enfants lol

Troisième gagnante: Mariam(laquelle? lol)

Envoyer moi votre adresse  par email les filles!!!

22 mars 2008

J'èspère que vous vous portez bien inchAllah. Je

fe22

J'èspère que vous vous portez bien inchAllah.

Je voudrais partager avec vous un blog qu'une soeur a fait,qui m'a bcq touchée soubhanAllah.

Je trouve qu'on devraient tous, passer sur ce blog ,au moins une fois par jour,  inchAllah.

Vous comprendrez mieux quand vous irais voir ;)

www.oumbilalbintabdelaziz.skyrock.com

Bravo Houria pour ce blog!

22 mars 2008

Dikhr et Do'as a dire après la salaat!!!

Mmuq6

assalam alykom wa rahmatou Allah wa barakatouh

Une fois la prière terminée, le fidèle implore le pardon d'ALLAH, trois fois astaghfirroullah , astarfirroullah , astarfirroulla


Ensuite il dit "O mon Seigneur ALLAH, TU es la Paix, et de TOI vient la paix, à TOI la bénédiction, ô mon Seigneur ALLAH, le Très Vénéré et le Très Généreux; il n'y a pas d'autre divinité sauf ALLAH, Unique sans aucun associé; à LUI le royaume, à LUI la louange; IL est le Tout Puissant. 0 mon Seigneur ALLAH, rien ne peut empêcher ce que Vous donnez, tout comme rien ne peut donner ce que Vous empêchez; et nul fortuné ne peut profiter de sa réussite à votre insu; aucun changement du mal au bien, ni aucune force dans l'obéissance à ALLAH et dans Son adoration ne se réalise que par Sa Volonté divine; il n'y a pas d'autre divinité sauf ALLAH et nous n'adorons que LUI; à LUI la prospérité, la grâce et les louanges pieuses; il n'y a pas d'autre divinité à part ALLAH; nous LUI sommes sincèrement fidèles dans Son adoration et dans notre religion en dépit de la haine des mécréants".

Allahomma anta assalam wa minka assalam tabarakta ya dhal jalali wal ikram la illaha illa Allah wahdahou la charika lah ,lahou lmoulk wa lahou al hamdo wa houa 'ala kolli chay-in qadir , allahomma la mani'a lima A a'tayt, wa la mou'ti lima mana't, wa la yanfa'ou dhel jaddi minka al jad, la hawla wa la qouatta illa billah ,laa illaha illa allah wa la na'boudou illa iyyah lahou anni'matou wa lahou al fadhl wa lahou athana-ou al hassan , la illaha illa Allah moukhlissina lahou addin wa law kariha al kafiroune




Puis on glorifie ALLAH trente-trois fois en disant:
"Gloire à ALLAH" (sobhana Allah )


Et trente-trois fois:
"Louanges à ALLAH"(al hamdou lillah )


Et enfin trente-trois fois:
"ALLAH est (le) Plus Grand ",(Allahou Akbar)


et l'on complète les cent par la phrase:
"Il n'y a pas d'autre divinité sauf ALLAH, Unique sans aucun associé; à LUI la royauté; à LUI les louanges;il donne la vie, il donne la mort, IL est le Plus Puissant sur toutes choses".

La illaha illa Allah wahdahou la charika lah, lahou al moulko wa lahou al hamdo, yohyi wa yomite, wa houa 'alla kolli chay-in qadir


Ensuite, on récite : le verset du Trône (ayatou al kourssi ) S2 V255 et " QOLL HOUA ALLAHOU AHAD" S112 et "QOLL A'OUDHOU BI RABI AL FAlAQ" S113 et "QOLL A'OUDHOU BI RABI NNASS" S114 (les 3 dernières sourates du Saint Coran). après chacune des cinq prières obligatoires.

Et il est souhaitable de répéter ces trois sourates du Saint Coran trois fois après les deux prières: du Fajr et du Maghreb, et ce, conformément aux Hadiths qui nous sont parvenus du Prophète Mohammad (que la paix et la bénédictions d'Allah soient sur lui).


De même, après ces mêmes deux prières d'AL FAJR et du MAGHRIB il est aussi souhaitable, à la suite des invocations précédentes, de réciter dix fois ce qui suit:

''Il n'y a pas d'autre divinité à part ALLAH, l'Unique, sans aucun associé, à LUI la royauté et à LUI les louange; IL donne la vie, comme IL donne la mort; et IL est le Plus Puissant sur toutes choses".
La illaha illa Allah wahdahou la charika lah , lahou lmoulko wa lahou lhamdo youhyi wa youmit wa houa 'ala kolli chay-in qadir

Ceci a été confirmé de la part du Prophète (que la paix et la bénédictions d'Allah soient sur lui).



Si le fidèle est Imam, (Dirigeant de prière), il se tourne face aux fidèles après le repentir trois fois et la récitation de la phrase: "O mon Seigneur Allah, TU es la paix et la paix provient de TOI; A TOI la bénédiction, O mon Seigneur ALLAH, le Très Haut, Très Vénéré et Très Généreux".
Allahomma anta assalam wa minka assalam tabarakta ya dhal jalali wal ikram puis il fait les invocations qui suit.

Cette façon d'agir nous à été communiquée d'après plusieurs Hadiths du Prophète (que la paix et la bénédictions d'Allah soient sur lui) et spécialement le Hadith d'Aicha son épouse (qu'Allah soit satisfait d'elle), rapporté dans l'authentique de Mouslim.

Toutes ces invocations s'appellent Dhikr, elles sont surérogatoires et pas obligatoires

Cheikh Benbaz

<http://www.binbaz.org.sa/last_resault.asp?hID=4113>


wa assalam 'alaykom

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité